ABAC ( Amicale boule Assieu Cheyssieu ): Entretien de Roger Groleat ( DL du 19/11/2014)

mercredi 19 novembre 2014

Entretien de Roger Groleat ( DL du 19/11/2014)

Entretien de Roger Groleat président du secteur bouliste Rhodanien (secteur 22) qui fait part de son inquiétude sur l'avenir du sport boules Lyonnaise

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La Boule Lyonnaise

Sous les noms de « jeu de
boules » ou « jeu national » cette discipline voit le jour au XVIIIe siècle dans la région de Lyon, d’où son surnom de « boule lyonnaise ». C’est en 1850 que ce jeu est élevé au rang de sport, avec la
création de la première société officielle : « le Clos Jouve ». Le premier concours dûment réglementé a lieu à Lyon
les 3, 4 et 5 juin 1894 sur 63 jeux où évolueront 1 200 joueurs. Puis, en 1900,
les joueurs commencent à se regrouper en secteur puis en fédérations régionales.
En 1922, les fédérations régionales du Rhône, du Dauphiné, de l'Ain, des deux
Savoie, des Alpes-Maritimes et de la Loire se regroupent sous l'appellation «
Union nationale des fédérations boulistes ». En 1933, sur décision de
l'assemblée générale, l'UNFB devient la Fédération nationale des boules (FNB).
En 1942, la FNB devient Fédération française de boules (FFB). Elle met en place
une nouvelle structure avec de bas en haut : associations sportives, les comités
départementaux, les comités boulistes régionaux et le comité directeur de la
FFB. En 1946, création de la Fédération internationale de boules. En 1957, la
FFB est admise au Comité olympique
français. Les
boules y sont reconnues comme sport de démonstration. En 1972, la FFB fête son
cinquantenaire, elle compte 3 907 sociétés et 167 049 licenciés dont 17 760
jeunes. En 1980, la FFB est affiliée au ministère de la Jeunesse et
des Sports et deviendra en 1981 la Fédération française du sport-boules. En
1984, premier championnat de France des clubs sportifs. Depuis 1997, le sport-boules est au programme des jeux
méditerranéens et des jeux mondiaux.

le sport boules

« Quand fuyant la vie de tous les jours, on se retrouve quelque part en France dans un petit village, sur une terrasse ombragée par des platanes, on goûte enfin le repos et le plaisir des choses simples et quotidiennes. Neuf fois sur dix, il y a, à côté de la terrasse, un terrain où les habitants du village se retrouvent pour une partie de jeu de boules. On observe alors des joueurs qui pratiquent leur jeu favori, le plus souvent gaiement, mais parfois en discutant âprement. Et puis, inévitablement, on se dit que l’on a affaire à un jeu que les gens ont dû pratiquer depuis des générations, avec la même passion. Cela pique la curiosité ; on voudrait bien en savoir plus. De quel jeu s’agit-il ? Quelles sortes de gens le pratiquaient jadis ? Comment ce jeu s’est-il développé ? »
Extrait de l’introduction de « Jeu de Boules 3.000 ans d’Histoire… et d’histoires » d’Henk et Anne Martine Reesink, édité par « La Paix » - Lerné (I. et L.), novembre 2004.

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